jeudi 20 mars 2014

Pas vous... de toute évidence.


Au Québec, 16% de la population âgée de 16 à 65 ans, soit près de 800 000 québécois,  a une capacité de lecture très limitée. La Fondation a pour mission de les soutenir afin d’assurer le développement de leur capacité à lire et à écrire pour participer pleinement à la société. C’est extraordinaire d’avoir pensé au jeu de société et de mots le plus reconnue internationalement pour illustrer leur incapacité à jouer à un jeu aussi simple. Le fait qu’il n’y ait aucune lettre sur les jetons nous montre à quel point ils sont désemparés face à l’exercice tout simple qu’est la lecture. «Huit cent mille québécois sont analphabètes. Pas vous…de toute évidence».  Pas nous, en effet. Et c’est justement ce qui crée une barrière socialement.  Le «de toute évidence» me met un peu mal à l’aise. Comme si j’étais pointé du doigt pour une faute que j’avais commise. L’alphabétisme est une trop grande réalité pour une société comme la nôtre qui se dit éduquée et évoluée. Il ne suffit pas d’écrire sur le sujet, mais bien de leur montrer tout simplement.

Club des petits déjeuners du Québec


Le Club des petits déjeuners est en fait 18 000 enfants qui reçoivent des petits déjeuners au cours d’une année, soit 2 500 000 repas servis dans les 287 clubs du Québec. C’est énorme. La première affiche est bien simple et à la fois bien significative. Reprenant l’expression «mange ta main et garde l’autre pour demain» le Club des petits déjeuners la conteste en affirmant qu’«une main ce n’est pas fait pour être mangé». Nous ne pouvons, en effet, contredire cette affirmation.  J’aime également l’image très naïve et élémentaire d’une main qui se fait manger. 

D’autre part, avec une autre affiche, le Club des petits déjeuners rapporte plutôt l’impact de ne pas manger convenablement au rendement scolaire. Il en découle la fatigue, un faible rendement scolaire, une baisse d’énergie et tout un tas d’autres conséquences négatives au développement de l’enfant. La note F n’est pas seulement un échec  scolaire, mais bien le résultat d’une faim qui n’est toujours pas assouvit.

lundi 17 mars 2014

Whose side are you?



Une image vaut mille mots que l'on dit, mais celle-ci m'en inspire qu'un seul; URGENCE. Greenpeace a très bien su illustrer la situation qui ne peut être plus simple, soit la technologie menée par l'économie nous poussant sur le bord du ravin. Je me sens interpellée dans cette image. Il n'est pas seulement question des animaux, quoi qu'ils sont indispensables à toute situation et à tout niveau du cycle de la vie, mais bien des êtres humains aussi. Nous sommes tous acculés au pied du mur. Il est maintenant grand temps de reprendre possession de nos terres et de ce qui nous appartient. Tout ne revient pas qu'aux multinationales. Whose side are you? De quel «bord» êtes-vous? C'est à NOUS de décider de notre futur. L'image nous propose de se joindre à la destruction, la pollution, l'économie comme priorité, le capitalisme, enfin, tout ce que le gouvernement actuel nous propose, ou de s'unir à la nature, non pas de la posséder ou la modifier, mais bien de l'aider, de s'y référer, d'être en accord avec elle et d'aller dans le même sens. Whose side are you?

samedi 8 mars 2014

Les violations des droits humains sont toujours à la mode



Cette publicité est tellement crue et à la fois à l'image de la réalité. Nous avons tous été témoin ou en connaissance de cause, mais n'avons pas réagit. Et les réactions sont multiples; questionnement, analyse, dégout, stupeur, le dénie et parfois même, certains prennent le temps de capter ces situations pensant dénoncer, mais la seule et unique réelle manière d'agir, est d'aider. L'image est forte. De mettre un homme battre sa femme sur la rampe d'une parade de mode sous les yeux de tous les spectateurs montre qu'en effet, nous y assistons et y contribuons dans un sens sans pour autant agir. La violence conjugale passe à travers toutes les modes, peu importe la culture et la nationalité.  J'aime bien qu'Amnesty International utilise le terme «mode» car en réalité, la mode est temporelle et correspond à une période bien définie, par contre la violation des droits humains fait toujours la une et réussit à passer à travers toutes les époques. L'idée d'en faire une réelle mode, serait d'enrayer complètement la violation des droits humains et que ce «style» ne revienne jamais.

Animals are NOT clowns


Ces affiches publicitaires ont été crées pour la Ligue des droits des animaux au Portugal. Sommairement, le texte porte comme titre «Les animaux ne sont pas des clowns» et décrit le sort des animaux vivant dans des cirques: les blessures, les chocs électriques, enchaînés dans des cages, les pratiques interminables, la dépression et le stress. Au premier regard, j'ai cru que l'affiche portait sur les tests sur les animaux dû au maquillage, mais avec un titre aussi évocateur, j'ai vite réalisé qu'elle parlait des animaux dans les cirques. Pour le Canada, ce n'est plus une réalité  de voir des cirques parcourir le pays avec des animaux, mais j'imagine que c'est toujours le cas au Portugal car l'affiche a été réalisée en 2013. Cette affiche me fait réellement réagir, parce que je ne peux imaginer qu'en 2014 nous avons toujours pas compris que c'est tout simplement cruel d'enfermer des animaux. Quoi que sur notre beau continent, ce n'est également pas très bien compris, car nous avons toujours des aquariums, des zoos et même des animaleries vendant de la marchandise vivante. J'aime beaucoup cette publicité, elle est vraiment à sa plus simple expression; un animal en cage maquillé comme un clown. Ça ne peut pas être plus simpliste et complet à la fois.